L’histoire hard BDSM d’une soumise qui aime la torture

Le bruit de la clé dans la serrure me fait sursauter, même si je l’attends depuis des heures. Assise sur le bord du lit, les mains tremblantes posées sur mes genoux nus, je fixe la porte de cet appartement exigu que nous partageons. Il rentre tard ce soir, comme toujours, et je sais que l’humeur sera sombre. Mon collier de cuir noir, gravé de son initiale, pèse lourd autour de mon cou – un rappel constant de ma place. “Prépare-toi,” a-t-il texté plus tôt, et j’ai obéi : nue, maquillée subtilement, les cheveux relevés pour exposer ma nuque. Mais rien ne me prépare à la tempête qui entre avec lui.

La porte claque, et il apparaît, silhouette massive dans son manteau sombre, les yeux plissés par la fatigue et une colère contenue. Sans un mot, il jette son sac par terre et s’avance vers moi, son parfum musqué envahissant l’air. “À genoux,” ordonne-t-il d’une voix rauque, et je glisse au sol, le tapis rugueux mordant mes genoux. La tension est immédiate, électrique ; je sens son regard me disséquer, cherchant la moindre faille. Il attrape le collier d’une main ferme, tirant ma tête en arrière pour que je le regarde. “Tu as été sage aujourd’hui ?” demande-t-il, et je murmure un “Oui, Maître” qui sonne faux même à mes oreilles – j’ai pensé à désobéir, juste une fois, en touchant ce que je n’aurais pas dû.

Son sourire est froid, prédateur. “Menteuse.” D’un geste fluide, il me relève par les cheveux, la douleur aiguisant mes sens comme une lame. Il me traîne vers la chambre, où trône le meuble que nous avons construit ensemble : une croix de Saint-André en bois massif, avec des anneaux de métal aux extrémités. Mes poignets sont attachés en premier, étirés au-dessus de ma tête, forçant mon corps en arc. Puis les chevilles, écartées largement, m’exposant complètement. Je suis nue, vulnérable, le cœur cognant si fort que je l’entends dans mes tempes. L’air frais de la pièce caresse ma peau, durcissant mes tétons, et déjà, une humidité traîtresse se forme entre mes cuisses. La honte me brûle – pourquoi mon corps réagit-il ainsi à sa cruauté ?

Il prend son temps, marchant autour de moi comme un chasseur évaluant sa proie. La tension monte avec chaque pas silencieux ; je retiens mon souffle, anticipant le premier coup. Au lieu de cela, il effleure mon dos du bout des doigts, une caresse légère qui contraste avec la menace imminente. “Tu aimes me défier, n’est-ce pas ?” murmure-t-il à mon oreille, son souffle chaud me faisant frissonner. Je secoue la tête, mais il rit doucement. “Ton corps dit le contraire.” Ses mains descendent, pinçant mes fesses avec une force qui me fait gémir. Puis, sans avertissement, le premier coup de paddle atterrit – un claquement sec qui résonne dans la pièce, envoyant une onde de feu à travers mes chairs.

La douleur est vive, immédiate, mais c’est la pause qui suit qui torture vraiment. Il attend, comptant les secondes, laissant la brûlure s’installer, s’amplifier. “Un,” dit-il calmement, et le deuxième coup tombe, plus bas, plus fort. Je mords ma lèvre, retenant un cri, mais des larmes perlent déjà au coin de mes yeux. La tension est insoutenable : mon corps tendu contre les liens, chaque muscle vibrant d’anticipation. Il alterne maintenant – un coup dur, suivi d’une caresse glacée avec un cube de glace qu’il fait glisser sur les marques rouges. Le froid mord la peau enflammée, un contraste qui me fait haleter, le plaisir se mêlant à la souffrance en un cocktail enivrant.

“Supplie-moi d’arrêter,” grogne-t-il, mais je sais que c’est un piège. Si je le fais, ce sera pire. Au lieu de cela, je murmure : “Punissez-moi plus, Maître… j’ai été mauvaise.” Les mots sortent malgré moi, alimentés par ce besoin viscéral de sa dominance. Il récompense ma soumission avec un coup de fouet à neuf queues, les lanières sifflant dans l’air avant de mordre mon dos en lignes de feu. Je crie enfin, le son étouffé par le bâillon qu’il glisse entre mes lèvres – une boule de caoutchouc qui étouffe mes plaintes, ne laissant que des gémissements étouffés. La tension psychologique s’intensifie : je suis muette, impuissante, obligée de tout encaisser en silence.

Il s’éloigne un moment, et l’attente est une torture pire que les coups. J’entends le cliquetis d’un tiroir, le bourdonnement d’un appareil. Quand il revient, c’est avec un plug vibrant, large et impitoyable. Il l’enduit de lubrifiant froid, ses doigts explorant mon intimité sans ménagement, étirant, préparant. “Relaxe-toi, salope,” ordonne-t-il en le poussant en moi d’un coup sec. La sensation d’invasion est écrasante, un mélange de plénitude et de douleur qui me fait convulser contre les liens. Il l’allume à pleine puissance, les vibrations pulsant en rythme avec mon pouls affolé. Mon corps trahit ma volonté : l’excitation monte, inexorable, malgré la brûlure des marques sur ma peau.

Les minutes s’étirent en éternité. Il reprend le paddle, frappant en cadence avec les vibrations, chaque impact envoyant des éclairs de plaisir forcé à travers moi. Je suis au bord, le corps secoué de spasmes, mais il s’arrête toujours au dernier moment. “Pas sans permission,” rappelle-t-il, sa voix un filet de soie sur de l’acier. La tension est partout – dans mes muscles noués, dans l’air chargé d’odeurs de sueur et de cuir, dans le vide frustrant entre désir et déni. Des larmes coulent librement maintenant, trempant le bâillon, et je secoue la tête en supplication muette. Il retire le plug brutalement, me laissant pantelante, vide, et me détache juste assez pour me retourner, face contre la croix.

Maintenant, c’est mon ventre et mes seins qui sont exposés. Il attache des pinces aux tétons, les chaînes reliées à un poids qui tire à chaque mouvement. La douleur est constante, lancinante, amplifiée par le moindre soubresaut. “Marche,” ordonne-t-il, et je titube sur les pointes de pieds, chaque pas tirant sur les pinces, envoyant des décharges électriques dans ma poitrine. Il me guide vers le miroir mural, forçant mon regard sur mon reflet : cheveux en désordre, marques rouges zébrant ma peau pâle, yeux gonflés de larmes. L’humiliation est une vague qui me submerge – voir ma déchéance, ma soumission totale, renforce la tension, me rendant plus humide, plus désespérée.

Il me plaque contre le miroir, le verre froid contre mes seins enflammés, et entre en moi d’un coup puissant, sans préambule. Son rythme est brutal, possessif, chaque poussée me clouant sur place. Les pinces dansent, la douleur se fondant au plaisir en une symphonie chaotique. “Tu es à moi,” gronde-t-il à mon oreille, une main autour de ma gorge, serrant juste assez pour faire tournoyer ma vision. Je hoche la tête frénétiquement, incapable de parler, le corps se contractant autour de lui. La tension culmine : je suis au bord de l’abîme, suppliant intérieurement pour la libération. “Jouis pour moi,” permet-il enfin, et l’orgasme me frappe comme un raz-de-marée, violent, dévastateur, me laissant secouée et vide.

Mais il continue, prolongeant mon extase en torture, jusqu’à ce que je sanglote de surstimulation. Quand il se retire enfin, c’est pour me détacher complètement, me laissant m’effondrer au sol en un tas tremblant. Il s’agenouille, essuyant mes larmes d’un geste étonnamment doux. “Bien, ma petite. Tu as survécu.” La tension s’apaise lentement, remplacée par une chaleur épuisée. Allongée contre lui sur le tapis, je sens les marques pulser comme des badges d’honneur. Demain, l’appartement sera calme, mais je sais que les ombres reviendront – et j’y plongerai à nouveau, accro à cette danse dangereuse.

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