Histoire d’une dominatrice uro en latex : Madame Vesper

Le claquement de ses talons sur le parquet de marbre me fait sursauter, même si je l’attends depuis des heures dans ce salon aux lumières tamisées. Je suis agenouillé au centre de la pièce, nu à l’exception d’un collier de cuir noir qui serre mon cou comme une promesse de servitude. Madame Vesper, ma dominatrice, m’a convoqué ici ce soir pour “sceller notre accord”, comme elle l’a si élégamment formulé dans son message. L’air est chargé d’un parfum entêtant de latex neuf et de son musc personnel, un mélange qui fait déjà pulser mon corps d’anticipation. Je n’ose pas lever les yeux ; je fixe le sol, sentant la tension monter comme une marée inexorable. Combien de temps avant qu’elle ne commence ? Chaque seconde étire l’attente en une torture délicieuse, mon souffle court trahissant mon excitation malgré moi.

La porte s’ouvre enfin, et elle entre, une vision implacable enveloppée dans une combinaison de latex noir luisant qui moule ses courbes comme une armure vivante. Les bottes montantes remontent jusqu’à ses cuisses, et un corset cintré accentue sa silhouette autoritaire. Ses cheveux noirs cascadent en vagues parfaites, et ses lèvres rouges s’étirent en un sourire carnassier quand elle me voit. “Regarde-moi, esclave,” ordonne-t-elle d’une voix veloutée, mais tranchante comme un fouet. Je relève la tête, et ses yeux verts me transpercent, évaluant ma soumission. Elle s’approche lentement, délibérément, laissant la tension s’épaissir. Son gant de latex effleure mon épaule, traçant une ligne brûlante sur ma peau nue. “Tu es prêt à signer ? À tout abandonner pour moi ?” murmure-t-elle, et je hoche la tête, la gorge sèche. “Parle,” exige-t-elle, pinçant mon menton pour forcer mon regard. “Oui, Madame. Je suis à vous.”

Elle rit doucement, un son qui vibre dans l’air comme une menace. “Pas si vite. D’abord, prouve-le.” La tension explose quand elle sort un contrat de son sac – un document épais, rédigé de sa main, listant mes devoirs : obéissance absolue, punitions sans appel, et des clauses plus sombres que je n’ose pas encore imaginer. Elle le pose sur la table basse devant moi, mais au lieu d’une plume, elle tend une chaîne reliée à un anneau au sol. “À quatre pattes. Montre-moi ta dévotion avant de signer.” J’obéis, rampant vers elle, le cœur battant à tout rompre. Elle s’assoit sur le bord d’un fauteuil de cuir, relevant légèrement sa combinaison pour révéler qu’elle ne porte rien en dessous. “Lèche mes bottes, commence par là.” Ma langue touche le latex froid, goûtant le sel de la poussière et le poli artificiel, tandis que la tension grimpe : mon corps réagit, durcissant malgré l’humiliation, et elle le remarque, claquant mes fesses d’un coup sec de sa main gantée. “Pas de plaisir sans permission. Contrôle-toi.”

Les minutes s’étirent en une éternité d’humiliation calculée. Elle me guide plus haut, forçant ma bouche contre l’intérieur de ses cuisses gainées de latex, le matériau crissant sous mes lèvres. “Plus profond,” grogne-t-elle, et je m’exécute, inhalant son arôme musqué qui me fait tourner la tête. La tension est physique maintenant : mes muscles tremblent d’effort, mon souffle haletant contre sa peau, et elle alterne caresses et gifles légères pour me garder au bord. “Tu bandes pour moi ? Pathétique,” moque-t-elle, attrapant mon sexe d’une main ferme à travers le latex de son gant. Elle serre, juste assez pour faire monter la douleur, me forçant à gémir contre sa cuisse. “Supplie pour le contrat.” Les mots sortent brisés : “S’il vous plaît, Madame, laissez-moi signer… je serai votre esclave parfait.” Elle relâche, me laissant pantelant, et tend le document. “Signe, mais avec ta langue sur mon corps. Chaque clause, un baiser ici.” Je rampe, embrassant le papier contre sa peau, scellant mon destin ligne par ligne, la tension psychologique me nouant l’estomac comme un nœud gordien.

Mais Madame Vesper n’est pas satisfaite. “Le contrat est signé, mais la vraie leçon commence maintenant.” Elle se lève, me traînant par le collier vers une table d’examen improvisée au fond de la pièce – un meuble de métal froid, équipé de sangles. Elle m’y attache face contre le cuir rembourré, les poignets et chevilles écartés, m’exposant complètement. Le latex de sa combinaison frotte contre mon dos quand elle se penche, son souffle chaud à mon oreille. “Tu sais ce qui suit, n’est-ce pas ? L’uro, ma petite perversion préférée.” La tension monte en flèche ; j’ai fantasmé sur cela, mais la réalité est terrifiante. Elle enduit ses gants de lubrifiant, explorant mon corps avec une précision clinique : doigts glissant sur mes fesses, pinçant, étirant, préparant. “Relaxe-toi, ou ce sera pire,” murmure-t-elle, introduisant un tube fin, flexible, dans mon urètre. La sensation est invasive, un étirement brûlant qui me fait haleter, mon corps se contractant instinctivement.

Elle active un robinet, et le liquide chaud – son urine, tiède et salée – commence à couler en moi, lentement, inexorablement. La plénitude est étrange, humiliante : je sens chaque goutte remplir ma vessie, la tension physique se mêlant à l’agonie psychologique de cette soumission totale. “Tiens-le,” ordonne-t-elle, pinçant la base du tube pour contrôler le flux. Je tremble, les muscles tendus à l’extrême, luttant pour ne pas lâcher. Elle marche autour de moi, le latex craquant, et alterne : un filet plus fort qui me fait gémir de surcharge, puis un arrêt brutal qui laisse la pression s’accumuler. “Supplie pour plus,” exige-t-elle, et je le fais, la voix rauque : “Oui, Madame… remplissez-moi… je suis votre réceptacle.” Le liquide s’infiltre, chaud et implacable, distendant mon corps, et elle rit, sa main caressant mes flancs en sueur. La tension est partout : dans la brûlure de l’insertion, dans la peur de l’explosion, dans l’humiliation de ce rituel intime.

Pour prolonger la torture, elle retire le tube partiellement, laissant une partie du liquide s’écouler sur ma peau, traçant des ruisseaux humides sur mes cuisses. “Nettoie,” ordonne-t-elle, forçant ma tête vers le sol. À genoux à nouveau, je lèche le latex de ses bottes souillé, goûtant le mélange âcre qui me fait rougir de honte. Mais elle n’en a pas fini ; elle me repositionne sur la table, à plat ventre, et monte sur moi, son poids pressant le liquide restant en moi. Le latex de sa combinaison colle à ma peau, glissant avec une friction érotique, et elle se frotte contre moi, utilisant mon corps comme un jouet. “Maintenant, libère-toi… mais seulement quand je le dis.” La tension culmine : je supplie, le corps au bord de la rupture, et quand elle permet enfin, l’orgasme arrive en même temps que le soulagement, un flot violent qui me secoue, mélange de plaisir et de déchéance.

Épuisé, je m’effondre, mais elle me détache avec une douceur surprenante, essuyant mon visage d’un gant propre. “Bien joué, esclave. Le contrat est effectif.” La tension s’apaise en une chaleur résiduelle, son corps contre le mien, le latex encore chaud. Demain, elle promet plus – d’autres rituels, d’autres clauses. Et je sais que j’y retournerai, accro à cette dominatrice impitoyable qui m’a marqué au fer rouge de sa possession.

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