[wesh1670]

Génial . C’est vrai que le fétichisme, c’est un sacré casse-tête. J’ai moi-même balancé entre attirance et angoisse par rapport à mes propres fantasmes. Tu te sens un peu comme un étranger dans ta propre tête, non . La peur de ne pas être compris, de passer pour un fou, c’est quelque chose qui freine beaucoup de gens. Il y a des moments où tu aimerais simplement crier, « regardez-moi, je ne suis pas un monstre . », alors qu’en fait, t’es juste en quête de cet équilibre entre ce que tu ressens et ce que les autres pourraient penser.

Chaque fétichisme a son histoire, sa logique, et ça fait partie de qui on est. Mon ami dit souvent que quand on commence à en parler, ça libère un poids énorme. Au début, c’est flippant, je te l’accorde, mais il faut comprendre que, par-delà ce tabou, il y a une opportunité de connexion. Avec ma copine, c’était également chaotique. J’ai mis du temps à trouver les mots justes, à créer un espace où la discussion pouvait avoir lieu sans jugement. On a fini par aborder le sujet pendant une soirée tranquille, verre à la main, pas trop de pression. Je lui ai expliqué en prenant soin de lui faire ressentir que ce n’était pas un obstacle à notre relation, mais au contraire, une dimension qui enrichit notre complicité. Rappelle-toi que tes désirs ne te définissent pas entièrement ^^. Tu es plus que tes fantasmes. Ce qui m’a aidé, c’est d’abord de prendre conscience de la manière dont j’en parle, sans sortir de panique, mais avec la volonté de partager un aspect de moi-même. Je lui ai montré que cela faisait partie de mon identité, sans qu’elle ne se sente obligée d’accepter quoi que ce soit tout de suite. Ça a pris du temps, des discussions, des rires parfois, des larmes d’autres fois, mais à force d’ouverture, la compréhension s’est installée.

Il y a aussi cette peur de la réaction, mais souviens-toi que trouver une personne qui t’accepte avec tout ce que tu es, c’est sans prix. Si ça s’avère trop lourd, envisager une thérapie ou une discussion avec un professionnel peut aussi faire du bien. Ça ne veut pas dire que tu es fou, juste que c’est normal de chercher à comprendre ses propres envies et de les explorer dans un espace sûr. Ne te précipite pas, laisse les choses venir, parce qu’en fin de compte, qui n’a pas ses petites bizarreries . On est tous un peu fous, à notre façon

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