[mincexchose31]

C’est vrai que le BDSM, ça peut faire peur au début, surtout quand on imagine tout ce qui peut y avoir derrière. Je me souviens d’une fois où j’en ai parlé avec mon ami, qui a une vision plutôt classique des relations. Pour elle, le sexe, c’est avant tout une question de romantisme et d’affecsion, et elle ne comprenait pas trop pourquoi on pourrait vouloir y ajouter des éléments qui semblent un peu plus sombres. Mais en creusant un peu, on s’est rendu compte que tout çà, c’est avant tout une question de confiance et d’échange. Quand j’ai commencé à explorer cet univers, j’étais très nerveuse. J’avais lu plein de choses, je m’étais renseignée sur les pratiques, les limites, et même les scénarios, mais j’étais encore dans le flou total. Finalement, aprés plusieurs discussions transparentes avec mon conjoint, on a décidé de se lancer. On a choisi une soirée tranquille, avec une ambiance tamisée, de la musique douce, et surtout, un bon verre de vin pour détendre l’atmosphère. On a pris le temps de se poser des questions, de définir ce qui nous attirait, ce qui nous faisait peur, et surtout, ce qui était acceptable pour chacun de nous. On a commencé par des jeux simples comme des bandeaux pour les yeux et des menottes en tissu. C’était parfait pour se familiariser sans trop de pression C’est bizarre. Je me souviens encore de la sensation du bandeau sur mes yeux, une sorte de suspense qui a ajouté une dimension totalement différente à notre intimité. Mon cœur battait la chamade. C’est dingue comme quelque chose d’aussi simple peut changer la perception du moment. On se sentait vulnérables, mais d’une manière incroyablement sécurisante, parce qu’on savait que tout était consensuel et qu’il n’y avait pas de jugement. Il y a aussi cette dimension de communication qui est tellement essentielle. Chaque geste, chaque mot a son importance. Tantôt on riait, tantôt on se lançait des défis, et chaque petit moment nous rapprochait. C’est là que j’ai compris que le BDSM, ce n’est pas juste une séaie de pratiques, mais un espace où l’on peut explorer des facettes de soi-même, de ses désirs, qu’on avait peut-être même enterrées. J’ai découvert des plaisirs insoupçonnés, mais aussi des limites à ne pas franchir. Il faut vraimen être à l’écoute de l’autre. Parfois, mon conjoint faisait un geste et je pouvais voir dans son regard qu’il se demandait si çà me plaisait ou pas. C’était une danse, un échange constant, et c’est là que réside toute la beauté de l’expérience. On a même mis en place une sorte de code, un mot qui permet de revenir sur ses limites sans que ça soit trop lourd. C’est super important, surtout quand on s’aventure dans des prratiques qui peuvent sembler intenses. Et puis, il y a aussi l’aspect après. Après un bon moment de BDSM, le retour à la douce normalité est tout aussi important. On s’est posé, on a discuté de ce qu’on a aimé, ce qui nous a fait plaisir, et si quelque chose nous avait dérangés. J’ai réalisé que ces moments de désbriefing sont tout aussi importants que le jeu en lui-même. C’est là qu’on renforce la confiance et qu’on s’assure que tous les deux on est sur la même longueur d’onde. Je comprends tout à fait que ça puisse soulever des doutes ou des apppréhensions. L’essentiel, c’est de ne pas se précipiter et de prendre son temps pour découvrir ce qui fonctionne pour nous, sans pression. Chaque couple est différent, et il est normal d’y aller à son rythme. Il ne faut pas hésiter à explorer, mais avec un respect mutuel. En fin de compte, le BDSM, c’est une aventure merveilleuse, à condition de s’y engager pleinement et ensemble. C’est tellement enrichissant de partager cela avec quelqu’un qu’on adore, et j’ai hâte d’explorer encore plus loin avec mon conjoint.

[Auteur]

Messages