Annie.365
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Annie.365
ParticipantC’est vrai que le regard des autres peut être super pesant, surtout quand on touche à quelque chose de moins conventionnel comme le BDSM. Moi-même, j’ai vécu ça. Au début, j’étais vraiment tiraillée entre mes envies et la peur du jugement. On dirait qu’il y a toujour des normes à respecter, même dans nos désirs les plus intimes. Les gens ont souvent des idées préconçues sur ce genre de pratique, et ça peut vraiment freiner. Quand j’ai commencé à m’intéresser à cela, j’étais un peu peerdue. J’en ai parlé à une amie tres proche, qui a su m’écouter sans juger. Ça fait un bien fou d’avoir une oreille attentive, surtout quand on se sent un peu seule dans ses réflexions. Mais en même temps, après cette première discussion, j’avais toujours cette petite voix dans ma tête qui me disait : “Et si les autres savaient . ” C’etait compliqué. Je ne voulais pas renoncer à ça, parce que je ressentais une véritable libération, une exploration de soi que je n’avais jamais ressentie auparavant. Au fil du temps, j’ai aussi réalisé qu’il y avait une sorte de force dans l’acceptation de qui je suis vraiment. Le regard des autres, tout en restant important, ne définit pas ma valeur ou mes désirs ça me fait penser. J’ai commencé à m’entourre de personnes qui partagent ces mêmes centres d’intérêt. C’est fou comme le simple fait de se retrouver dans un groupe où on se sent compris change la perspective. Les échanges que j’ai eus avec ces personnes m’ont ouvert les yeux. J’ai compris que chacun a ses propres complexes, ses propres angoisses. On se rend vite compte qu’on n’est pas seues dans cette lutte. Évidemment, ce n’est pas simple de quitter le confort de l’anonymat et de s’exprimer vraiment. J’ai aussi eu des moments de doute, où j’ai décidé de me renfermer par peur du jugement. Mais parler à des gens qui vivent les mêmes choses m’a aidéee. C’est toujours un peu délicat, mais il y a une forme de pouvoir à dire “voila qui je suis et ce que j’aime”. L’angoisse s’estompe lentement. J’ai appris à m’accepter telle que je suis, sans devoir justifier mes choix devant tout le mosde. Je crois que chaque petit pas compte. On n’est pas obligées de tout partager tout de suite avec notre cercle proche. Prendre son temps pour en parler à ceux qui nous semblent les plus réceptifs peux vraiment aider. S’habituer aussi à cette nouvelle façon de voir les choses, passer par l’expérimentation dans des espaces sécurisés. Parfois, je m’imagine dans une soirée où tout le monde est comme moi, sans présjugéss, juste là pour s’amuser et explorer ensemble. Ce serait le pied, non . cest un petit cheminement, mais chaque avancée nous fait sentir un peu plus fortes. L’idée d’être en phase avec soi-même et d’accepter ses désirs, malgrè le regarrd d’autrui, ça fait un bien fou. Pour rassurer celles qui se sentent encore dans le doute, il n’y a pas de méthode « miracle » pour effacer cette peur. Mais en aprenant à aimer ce que l’on est et en se faisant des alliées, on finit par construire une sorte de bulle de confiance. Alors, si ça vous fait vibrer, n’hésitez pas à aiancer, doucement mais sûrement. Chacune fait son cheman à son rythme, mais on n’est pas seules, et ça, cest déjà une grande victoire. Ça me soule
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